Ves al contingut. | Salta a la navegació

Sou a: Inici / ca / Organització institucional / Síndic general i subsíndica general / Discursos del Síndic General / Síndic General, Vicenç Mateu Zamora / Discursos 2014 / Intervenció del síndic general, Vicenç Mateu Zamora en el debat general de la 130 Assemblea de la Unió Interparlamentària.

Intervenció del síndic general, Vicenç Mateu Zamora en el debat general de la 130 Assemblea de la Unió Interparlamentària.

Ginebra, 20 de març del 2014

 



Paraules del Síndic General
M.I. Sr. Vicenç Mateu Zamora

130 Assemblea de la Unió Interparlamentària

Ginebra, 20 de març de 2014

 

M. le président,

Mesdames et Messieurs les présidents,

Mesdames et messieurs les députés,

Mesdames et Messieurs,

L’UIP fut créée en 1889 et c’est avec grand plaisir que cette année nous fêtons son 125 anniversaire.

C’est grâce à l’appui d’illustres personnalités, visionnaires et idéalistes, que l’UIP vit sa lumière, des gens qui ont compris que l’union de toutes les nations à travers de leur parlement représentait un moyen stable et valeureux pour arriver à une entente durable et à l’harmonie des peuples.

Avant les Nations Unies ou la Société des Nations, l’UIP fut créée avec un objectif fondamental: promouvoir la paix et la démocratie à travers le dialogue politique. L’UIP se mit en place munie d’une grande ambition et confiante dans le futur progrès de l’humanité moyennant la parole et la coopération. C’est alors que les membres fondateurs s’engagèrent à prendre contact régulièrement et à se réunir chaque année pour arriver à un objectif commun : la paix et la démocratie.

125 années se sont écoulées depuis. L’histoire du XXe siècle a été spécialement violente pour ce qui est des conflits de toutes sortes; néanmoins, l’idée d’un possible accord entre les nations et d’un dialogue et d’une entente pacifique a ouvert l’espoir vers un futur bien meilleur.

C’est une évidence que le régime démocratique, visiblement minoritaire vers la fin du XIXe siècle, est aujourd’hui très largement majoritaire dans le monde. C’est un fait fondamental, que nous devons saisir dans sa juste valeur. Il faut bien reconnaître, sans se tromper -car il reste beaucoup de chemin à parcourir- l’acceptation généralisée de la démocratie comme le meilleur régime politique en vue d’assurer la vie en commun, les intérêts et la reconnaissance entre citoyens libres et égaux. 

125 ans après,  il est temps de renouveler le compromis de nos parlements avec la paix et la démocratie. Et le faire est important pour ne pas tomber dans le vide qui pourrait menacer le fonctionnement de certaines organisations internationales. C’est nécessaire que, pour aider au bon fonctionnement des organisations, on revienne parfois sur l’esprit fondateur, peut-être quelque peu naïf, généreux et philanthropique, mais toujours absolument valide, et que l’on réassume le compromis avec les valeurs fermes de l’Union Interparlementaire.

Aujourd’hui, dans un contexte de vieux et nouveaux conflits, dans un contexte de graves et inquiétants évènements, il est nécessaire de se souvenir des origines de l’UIP et de son extraordinaire potentiel.

 

M. le président,

Mesdames et Messieurs les députés,

Le droit à la paix est un droit des êtres humains, la paix est un droit des personnes.

La guerre et la violence ne sont pas inhérentes à la nature humaine. Une solution violente n’est jamais une solution. Devant les conflits, il est possible d’agir autrement. Notre compromis avec la paix doit se manifester par nos actions contre les guerres et les conflits armés, par notre opposition à tout ce qui contribue à préparer la guerre et par nos apports en faveur de la promotion de la culture de paix.

La paix est un droit rattaché au droit à la vie et à la dignité des personnes, un droit où il est possible d’identifier aussi bien le titulaire (personnes et peuples) que ceux qui sont tenus de respecter le droit (les États et les organisations internationales), et le bien juridique à protéger. La paix est bien plus que la simple absence de violence.

Même si la Charte des Nations unies désigne la paix, -avec la sécurité internationale-, comme le principal objectif de cet organisme, le droit à la paix doit être encore positivement développé pour atteindre une efficacité réelle.

Dans la pratique, le droit à la paix n’est reconnu, dans l’ordre juridique international que sous forme de soft law, c’est-à-dire, dans des déclarations et dans des préambules sans valeur contraignante pour les États. Le droit à la paix ne fait partie d’aucun traité international à l’égard duquel les États se seraient engagés et se seraient soumis à un quelconque genre de contrôle. Ce n’est que timidement qu’il apparaît dans le domaine juridique international.

Peut-être faudrait-il aller de l’avant et l’inclure dans un document juridique qui lui accorderait des garanties juridictionnelles et politiques.

Nos citoyens, destinataires ultimes du droit à la paix, nous le réclament de la sorte : en se manifestant, en signant des déclarations ou à travers l’adhésion à des campagnes internationales. Plusieurs organisations non gouvernementales se sont impliquées dans la protection du droit à la paix en menant à terme des initiatives visant à la rédaction d’une convention internationale sur le droit à la paix.

 

Señoras y Señores,

En los orígenes de la UIP, en el lejano 1889, ya quiso señalarse, con la fuerza que le corresponde, el vínculo entre paz y democracia. Pues la democracia se opone a toda forma de absolutismo, incluso al de la verdad, aunque su versión más terrible es el bárbaro ejercicio de la guerra.

No podemos obviar, sin embargo, las múltiples mediaciones que se sitúan entre ambos conceptos. Así es, la democracia por sí misma, reducida a su dimensión más formal, no puede por sí sola conjurar la amenaza latente del conflicto cuando existen causas profundas que lo alimentan. Causas de desigualdad política, social o económica; de exclusión histórica tal vez, que deben ser debidamente abordadas. La sola cobertura democrática, extendida sobre una situación primaria de desigualdad, falta de libertad o ausencia de reconocimiento nunca podrá resolver mágicamente una situación que precisa de un diálogo y entendimiento de mayor calado. No obstante, la existencia de un marco democrático deviene de gran ayuda a la resolución pacífica del conflicto.

 

Distinguidos colegas,

La democracia puede decirse de muchas maneras. Puede ser tan solo un mecanismo de alternancia en el poder y de control mutuo entre los distintos poderes de un estado de derecho; puede ser la democracia más o menos efectiva y posible en un estado de grandes dimensiones o la más real y cercana, solo realizable en un estado como Andorra, tan cercano a las antiguas ciudades estado. La democracia puede ser aparecer  como mera técnica, como un conjunto de reglas. Puede también verse como forma de gobierno, como sistema político, o como una ética, como un determinado conjunto de valores.

O puede aun ser contemplada como ideal a profundizar, como horizonte recientemente inaugurado y todavía escasamente explorado en el que adentrarse. Un horizonte en el que acontezca la progresiva desvinculación del gobierno público de cualquier otra instancia trascendente o absoluta. Un horizonte posible regido tan solo por la libre opinión de los ciudadanos. Y ello no solo en el ámbito de un solo país, sino advirtiendo adecuadamente su dimensión internacional, puesto que aquello que acontece en cualquier lugar del mundo acaba por alcanzar también a todos y cada uno de nosotros. Bajo este prisma cabría entender los futuros trabajos de la UIP.

La Unión Interparlamentaria debe perseverar en su esfuerzo por reforzar la amistad y la cooperación entre los parlamentos, por promover el dialogo y el entendimiento entre los estados. Porque la paz, los derechos humanos, el desarrollo sostenible y la democracia son indisociables e interdependientes.

El gran objetivo –la paz mundial- por el cual se creó la UIP, no se ha alcanzado todavía 125 años después. Resta por delante un largo camino. No obstante, debemos tener esperanza y continuar nuestro trabajo en su doble dimensión nacional e internacional.

A nivel interno, por ejemplo, educando para la paz y fomentando valores como el diálogo, el respeto y la cooperación, comprometiéndose en favor de la “Cultura de la paz,” que de acuerdo la Declaración aprobada por la Asamblea General de Naciones Unidas en octubre de 1999, significa promover y fortalecer un conjunto de actitudes, tradiciones y estilos de vida basados, entre otros valores, en el respeto a la vida, el respeto a los derechos y libertades fundamentales, el compromiso a la resolución pacífica de los conflictos y al respeto y la promoción del derecho al desarrollo y al derecho a la igualdad de derechos.

A nivel internacional, trabajando con la UIP: participando en el diálogo interparlamentario y en sus tareas, pero también asegurando el seguimiento de las decisiones y resoluciones adoptadas. Quisiera subrayar la importancia del trabajo que cada uno de nosotros hagamos tras cada Asamblea. Cuanto más valor demos al seguimiento de les resoluciones y trabajos de la UIP, mas influencia y sentido le concederemos.

 

Señoras y Señores diputados, distinguidos colegas,

Ni la paz ni la democracia son fines alguna vez definitivamente alcanzados. Son estados que se construyen y refuerzan día tras día. Tan importante es avanzar como no retroceder en lo ya conseguido.

Como parlamentarios, somos responsables de prevenir futuros conflictos, de garantizar los derechos humanos y de fomentar las condiciones para una paz duradera. Tenemos el deber inexcusable de renovar nuestro compromiso con la paz y la democracia y de continuar incansablemente la lucha en su favor. Desde Andorra, un país que en sus setecientos años de historia no ha vivido jamás un conflicto armado, nos emplazamos -les emplazamos- a ello. 

Muchas gracias.