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Delegació andorrana a l’Assemblea Parlamentària de la Francofonia (APF)

42 sessió anual (9-12 de juliol 2016, Antananarivo)

 

La Presidenta de la secció andorrana de l’Assemblea Parlamentària de la Francofonia (APF) - Patrícia Riberaygua (GPD)- ha presentat avui al matí, en el decurs del debat general de la 42 sessió anual de l’APF, les contribucions d’Andorra a l’Avis que l’APF adreçarà als caps d’Estat i de Govern de la Francofonia en el decurs de la propera cimera (26 i 27 novembre 2016). Les contribucions d’Andorra se centren en l’educació i la cultura en tant que palanques per al desenvolupament sostenible (intervenció íntegra en adjunt).

Diumenge, les tres membres de la secció andorrana desplaçades a Antananarivo- Patrícia Riberaygua (GPD), Carine Montaner (GPL) i Sílvia Eloïsa Bonet (GM-SDP)- van participar a les seves respectives Comissions de treball, i des d‘ahir, estan participant a la sessió plenària.

La Sessió plenària finalitzarà avui a la tarda i es preveu que s’adoptin una quinzena de resolucions, entre les quals:

-2 preparades per la xarxa de dones parlamentàries sobre l’alfabetització de les dones adultes, i sobre la implementació dels codis de família.

-2 preparades per la Comissió de cooperació i desenvolupament sobre el creixement compartit i la lluita contra la pobresa en l’espai francòfon, i sobre els instruments d’intervenció de la política agrícola dins de la Francofonia.

-2 preparades per la Comissió d’afers parlamentaris sobre les institucions nacionals de promoció i protecció dels drets humans en l’espai francòfon, i sobre la participació política dels joves en l’espai francòfon.

- i 6 preparades per la Comissió política: una en favor de l’alliberament dels presoners d’opinió; una sobre el terrorisme internacional, i quatre sobre la situació política als següents països: Burundi, Síria, República Centreafricana i Haití.

 

  • Intervenció de la Presidenta de la secció andorrana de l’Assemblea Parlamentària de la Francofonia (APF)


« Monsieur le Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie,

Monsieur le Secrétaire général parlementaire

Chers Collègues,

Tout d’abord, permettez-moi de remercier, au nom de la Délégation d’Andorre, les autorités et la délégation de Madagascar de leur accueil chaleureux, dans cette magnifique ville, le « Village des Mille ». Nous sommes aussi reconnaissantes au secrétariat de l’APF pour son travail qu’une fois de plus nous a permis de pouvoir travailler dans de très bonnes conditions.

Monsieur le Président, je voudrais vous remercier pour cette initiative, que nous avions initié en 2014 à Ottawa, d’inviter les sections à contribuer à la préparation de l’Avis de l’APF.

Cette année, le thème est très vaste et très ouvert.

L’Andorre est un petit pays de frontière. Historiquement notre économie s’est basée par un constant échange de produits et de services avec nos deux pays voisins. Cette conception de pays de frontière nous a porté à être un pays d’immigration. Notre population c’est multiplié par 14 ces derniers 70 ans. Notre situation nous a permis, depuis longtemps, de comprendre la diversité culturelle et la diversité de langues. Un de nos symboles de pays est notre structure éducative avec trois systèmes éducatifs qui coexistent en parfaite harmonie. Les trois publics, gratuits et de libre choix.

L’Andorre est très présente aux différents forums internationaux sur l’éducation. Nous participons activement aux réunions de l’OIF en éducation et à l’Initiative Mondiale pour l’Éducation avant tout des Nations Unies, dite GEFI. Aussi, lors de notre Présidence du Comité des Ministres du Conseil d’Europe en 2012-2013, nous avons encouragé le projet de l’éducation en droits humains et en valeurs pour une citoyenneté démocratique. Nous sommes convaincus qu’à travers des changements en matière d’éducation nous pourrons obtenir de grands changements dans la société et former les générations futures au développement durable et responsable.

Vu tout l’exposé, la section Andorre veut se centrer sur l’éducation et la culture car nous les considérons comme leviers en faveur du développement. Pour atteindre le développement durable, les solutions technologiques, les règlementations politiques ou les instruments financiers ne suffisent pas. Nous devons changer de façon de penser et d’agir. Cela exige une éducation au développement durable et un apprentissage de qualité, à tous les niveaux et dans tous les contextes sociaux.

Donc, je vais vous exposer les trois recommandations politiques d’Andorre (les deux premières sont d’inspiration du Cadre de référence des compétences nécessaires à une culture de la démocratie du Conseil d’Europe) :

- La 1ère : Former les générations futures grâce à un système éducatif fort, public, accessible à tous et gratuit afin de donner des connaissances et compréhension critique des droits de l’homme, notamment, des liens qui existent entre les droits de l’homme, la démocratie, la liberté, la justice, la paix et la sécurité. Pour arriver à cet objectif, il faut les former afin qu’elles apprennent à valoriser la dignité humaine, la diversité culturelle et la démocratie. Ainsi, les générations futures pourront fonder tous leurs choix et leurs actes sur ces valeurs et mener de plein gré une vie respectueuse envers toutes ces prérogatives évoquées.

- La 2ème : Développer des connaissances par l’intermédiaire du système éducatif, tout en prenant des mesures pour lutter contre les désavantages structurels et l’inégalité. Cela est capital pour garantir la bonne santé future de nos sociétés démocratiques multiculturelles ainsi que l’autonomisation et l’épanouissement des jeunes qui y vivent.

- Et finalement la 3ème :  Après les engagements de nos pays à la COP 21 de Paris, notre obligation est de développer et de renforcer des politiques éducatives qui formeront des enfants et des jeunes qui doivent apprendre à vivre ensemble et à prendre des initiatives responsables. Nous devons être conscients que les actions menées maintenant peuvent avoir des répercussions sur la vie et les moyens d’existence de personnes d’autres régions du monde, mais aussi sur les générations futures. Il faut éduquer les enfants et les jeunes pour qu’ils puissent devenir des adultes respectueux avec l’environnement.

Je vous remercie de votre attention. »

 

 

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