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144a Assemblea de la UIP i altres reunions connexes

Consell General, 22 de març del 2022

Una delegació del Consell General integrada per Berna Coma (GPD), Ferran Costa (GPL) i Carles Naudi (GPCC) està participant, en nom del Consell General, a la 144 Assemblea de la UIP que tindrà lloc fins el proper dijous 24 de març a Indonèsia. En aquesta reunió s’han enregistrat 444 parlamentaris de 113 parlaments nacionals, entre els quals, 30 presidents de parlament.

Aquesta Assemblea té a l’ordre del dia temes tan diversos com:

-La guerra a Ucraïna.

-La Cooperació interacional en matèria de corrupció.

-La interdicció universal d’assaigs nuclears.

-Els avantatges de l’ús de les TIC en l’àmbit de l’educació, especialment en èpoques de pandèmia.

-I la necessitat de redefinir els processos de pau per assolir una pau sostenible.

El tema de la guerra a Ucraïna va ser inclòs a l’ordre del dia com a un punt d’urgència s’ha fet un debat públic i està previst que s’adopti una resolució demà a la tarda a través de la qual, entre altres recomanacions, s’exhorti a respectar les normes de dret internacional humanitari, es demani a tots els parlaments membres de la UIP de facilitar ajuda humanitària i assistència als refugiats, s’exorti als parlamentaris de Rússia i Ucraïna de promoure iniciatives amb la finalitat d’aturar les hostilitats i solucionar les diferències a través de mitjans pacífics i diplomàtics; i es demani a tots aquells governs que tenen influència sobre els dos països implicats, d’accelerar els esforços perquè s’arribi a un acord d’alto el foc i de retirada de les tropes russes.

Avui dimarts, al matí l’Assemblea s’ha continuat amb edebat general que se centra aquesta edició en la necessitat que els parlaments es mobilitzin per fer front al canvi climàticon hi ha intervingut la cap de le delegació andorranaBerna Coma (en adjunt) i s’espera que en total intervinguin 130 parlamentaris. I s’ha fet un debat en Comissió, la Comissió dels drets humans i la democràcia, sobre la necessitat de donar suport a aquells països amb una elevada taxa d’immigració.

A la tarda s’ha presentat el tercer Informe parlamentari mundialinforme dedicat a la participació ciutadana en el treball dels parlaments que es pot consultar (versió anglesa) a la web de la UIP (https://www.ipu.org/fr/ressources/publications/rapports/2022-03/rapport-parlementaire-mondial-2022i s’ha continuat analitzant les esmenes presentades a la Resolució que està preparant la Comissió sobre el desenvolupament sostenible sobre els avantatges de l’ús de les TIC en l’àmbit de l’educació, especialment en èpoques de pandèmia. 

Demà dimecres s’ha organitzat una reunió-debat sobre el paper dels parlamentaris per conciliar les exigències sanitàries en els períodes de pandèmia i la preservació de les llibertats públiques; es tractarà a la Comissió sobre els afers de l’ONU, el treball sobre el terreny de Nacions Unides en matèria de desenvolupament tot analitzant el cas concret d’Indonèsia i es farà un debat sobre el tema central del Fòrum polític d’alt nivell per al desenvolupament sostenible que s’organitzarà el proper juliol i on Andorra ja ha confirmat que presentarà el seu segon Examen Nacional Voluntari. 

I dijouses presentaran els darrers casos de violacions de drets humans de parlamentariss’adoptaran els informes i les resolucions de les comissions i s’aprovarà el Document final de l’Assemblea que recollirà els principals temes tractats en el decurs del debat general.

 

Més informació a:

https://www.ipu.org/fr/event/144e-assemblee-et-reunions-connexes#event-sub-page-documents/

https://www.flickr.com/photos/inter-parliamentary-union/

https://www.youtube.com/user/iparliamentaryunion


Intervention de Mme Berna Coma, Cheffe de la délégation andorrane (ANDORRE) lors du débat général sur le thème « Mobiliser les parlements pour agir face aux changements climatiques »

 

Madame la Présidente,

Monsieur le secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs parlementaires,

 

Tout d’abord, avant de commencer, je voudrais vous remercier pour votre chaleureux accueil. C’est un plaisir être ici à Bali et partager avec vous tous, les mêmes inquiétudes.

 

Actuellement, le changement climatique est un enjeu mondial qui a des conséquences très importantes sur la biosphère et les sociétés humaines.

Les scientifiques sont alarmés par la vitesse à laquelle le climat change. Les espèces animales et végétales, n’ont pas le temps de s’adapter à des changements climatiques aussi rapides, c’est pour cette raison qu’elles sont menacées et l’homme, également.

C’est vraiment un problème très grave et complexe, qui implique une action globale et à long terme, qui doit s’initier d’abord au niveau national, c’est à dire au niveau de chaque pays. Les parlementaires, nous avons la responsabilité d’engager la prise de décisions stratégiques avec la collaboration de nos citoyens.

Le 26 février 2022 a été publiée la deuxième partie du sixième rapport du groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat, qui confirme le caractère urgent et grave des problèmes liés au changement climatique. Son sous-titre est très clair : « Agir maintenant pour assurer notre futur ».

Nous devons faire face au changement climatique, et ne pas laisser nos actions pour plus tard. Nous devons donc renforcer et adapter notre législation aux exigences actuelles.

En un premier temps, nous devons prendre conscience de la situation au niveau de notre propre pays et commencer à réduire les émissions de CO2.

Chaque demi degré compte ! Beaucoup d’États, y compris l’Andorre, se sont fixés l’objectif d’atteindre la neutralité carbone l’année 2050. Cet objectif n’est pas du tout facile parce qu’il implique la transformation de nos économies, de nos styles de vie, ainsi que l réduction la consommation abusive. En fait, il a des conséquences économiques très importantes.

Bien que la contribution directe de l’Andorre aux émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial soit extrêmement faible, le pays s’est engagé dans une action climatique forte, décidée et immédiate devant la menace des effets du changement climatique sur les territoires de montagne, qui sont très vulnérables à ce phénomène.

Montrant cet engagement international, l’Andorre fait partie de la Convention- Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques depuis 2011 et a été signataire de l’Accord de Paris en 2016.

Aussi bien le parlement que le gouvernement andorran sont très sensibles à la lutte contre le changement climatique et ils promeuvent de nombreuses actions sur l’environnement, qui ont un véritable impact.

A titre d’exemple,

  • Le Parlement a approuvé une loi le 13 septembre 2018 pour impulser la transition énergétique et le changement climatique. Une loi moderne, innovatrice et en avance sur son temps par rapport à la législation d’autres pays.
  •  Aussi, le 23 janvier 2020, le Parlement andorran a approuvé un accord reconnaissant et déclarant l'état d'urgence climatique et écologique. Cet accord englobe 28 mesures spécifiques, dans les domaines de l'agriculture et des produits écologiques, de l'éducation, des budgets participatifs, de l'eau, de la mobilité durable, des villes durables, de l'énergie, du changement climatique et finalement de l'économie circulaire.
  • Maintenant, au sein de la commission législative de l’environnement du parlement, nous sommes en train de travailler sur une loi qui promeut l’économie circulaire, la réutilisation et recyclage de produits et matériaux, la consommation durable et la réduction des déchets alimentaires. En fait, cette loi veut accélérer le changement des modèles de production et de consommation afin de limiter les déchets et de préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.

 

Dans un second temps, nous devons connaître les impacts, les aspects vulnérables, les ressources disponibles et les limites de notre croissance économique afin de pouvoir être tenace, et proposer ainsi des mesures stratégiques.

L’Andorre est un territoire de montagne, un petit pays enclavé dans le massif des Pyrénées et c’est un pays spécialement sensible aux effets du changement climatique. L’augmentation des températures et la diminution des précipitations sont une conséquence directe, très perceptible dans notre pays, puisque l’Andorre a une très grande dépendance économique du tourisme lié aux sports d’hiver.

Malgré tous les efforts réalisés, la croissance économique continue d’être une priorité pour nos États, même si nous essayons de nous réorienter vers une économie verte.

Finalement, dans un troisième temps, nous devons impliquer nos citoyens, les faire participer à la prise de décisions à travers les budgets participatifs ou à travers d’autres initiatives.

Les citoyens doivent devenir le moteur des changements à réaliser à travers la prise de conscience. La pandémie de la Covid-19 a accéléré cette prise de conscience écologique, elle s’est présentée comme un signal urgent nous obligeant à repenser notre mode de vie.

Une prise de conscience réelle est vraiment essentielle pour transformer nos manières de vivre. Une transition énergétique durable est IMPOSSIBLE

Sans des citoyens sensibles et convaincus pour faire face à ce grand enjeu,

Sans des politiques éducatives orientées vers le respect de l’environnement,

Sans des campagnes de sensibilisation pour adopter les bons gestes (éco-gestes responsables) : consommer moins d’eau et d’électricité, réduire les déchets, se déplacer en vélo ou à pied, etc.

Comme j’ai dit auparavant, l’Andorre a fait beaucoup d’efforts dans la lutte contre le changement climatique. Néanmoins, il reste encore du travail à faire.

 

Par exemple,

-Trouver un équilibre entre la modernisation et l’ouverture du pays vers l’extérieur et le développement durable, accompagné d’un urbanisme intégré dans le paysage et basé sur les énergies renouvelables : matériaux de construction écologiques, plaques solaires, géothermie, biomasse, etc.

En ce sens, l’État a mis en place un programme pour augmenter l’utilisation d’énergies renouvelables entre les familles à travers les subventions de l’Etat destinées à réhabiliter ou réformer leurs maisons.

-Nous devons aussi promouvoir une mobilité à l’intérieur du pays plus intégrée et dynamique, avec le développement d’un transport public gratuit. Des efforts ont été fait dans ce sens mais ils ne sont pas suffisants. Il faut trouver une solution pour réduire les déplacements en voiture et promouvoir des transports plus écologiques et durables. Des options possibles sont en train d’être étudiées comme le transport par câble, le train, le métro aérien, …mais rien n’est décidé pour le moment. Le principal problème étant le coût de l’infrastructure et l’impact sur l’environnement.

Ces dernières années, le secteur de la construction a eu une croissance exponentielle dans notre pays, un sujet qui nous préoccupe énormément et où nous devrons trouver une solution en proposant des changements dans la loi de l’aménagement du territoire qui date de l’année 2000, très obsolète maintenant et qui ne prends pas en compte un développement équilibré et durable de notre territoire.

Nous devons ainsi prévoir d’organiser des débats nationaux pour favoriser un dialogue constructif entre tous les agents impliqués et décider ainsi quel modèle économique et social nous voulons pour notre pays, et surtout réfléchir sur quel type de pays nous voulons laisser à nos enfants.

Nous avons un très long chemin à faire ensemble. Ce n’est pas un chemin facile mais c’est le seul qui nous permettra avoir un futur optimiste. Les enjeux sont très grands mais pas impossibles.

Nous devons continuer à faire des efforts pour mobiliser tous les parlements pour agir face aux changements climatiques.

Merci à tous pour votre attention.



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